Comment calculer la rentabilité locative d’un investissement ?
D’après une étude réalisée au printemps 2021, l’investissement locatif est le placement préféré des Français. Bien évidemment, c’est un investissement prometteur. Mais, avant de se lancer dans ce domaine, il est important de bien préparer le terrain à la manière d’un porteur de projet qui prépare son business plan. Cette préparation passe par la détermination de la rentabilité locative.
Quelle méthode pour déterminer la rentabilité locative d’un investissement ?
La détermination de la rentabilité locative permet de connaître le rendement de votre bien. Il est primordial de savoir si votre placement peut vous rapporter de l’argent en fonction du prix d’achat, du loyer que vous pouvez définir et des charges qui en découlent. Pour ce faire, vous avez 2 possibilités. Vous pouvez calculer le rendement locatif brut ou bien le rendement locatif net. Le rendement locatif brut permet au propriétaire de se faire une idée première sur son investissement. Il permet surtout de comparer son investissement par rapport à un autre.
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Pour le calcul, on utilise la formule suivante : (loyer mensuel x 12) x 100 / le montant d’acquisition du bien qui comprend les frais d’acquisition. Ce calcul vous permettra d’obtenir la rentabilité brute de votre bien en pourcentage. Le rendement locatif net est plus précis que le précédent. Sa formule propose d’ajouter différentes informations. Par exemple, les taxes accumulées et les charges. La formule qui permet d’obtenir le rendement locatif net est la suivante : (montant du loyer x 12 mois) x 100 – (les charges locatives) / par le prix d’achat.
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Quelles sont les variables de la rentabilité locative ?
Afin de mieux appréhender la rentabilité locative. Il est aussi important de connaître les variables qui influencent ce dernier. Elles sont diverses et variées. Primo, on distingue les frais de financement. Elles comprennent les frais de notaire, les intérêts d’emprunt, l’assurance emprunteur ou encore les garanties. Secondo, la fiscalité avec évidemment la taxe foncière à payer chaque année et l’impôt sur le revenu. Tertio, les assurances. Elles regroupent l’assurance propriétaire non-occupante et l’assurance loyers impayée. Quarto, les frais de gestion comme les coûts de gestion locative.
Quinto, les frais d’entretien. Habituellement, ce sont des dépenses à la charge du locataire. Mais le propriétaire doit aussi s’occuper financièrement des gros travaux comme par exemple le changement de chaudière. Sexto, les charges non récupérables. Noter que la part non-récupérable des charges de copropriété correspond aux dépenses d’amélioration de l’immeuble. Ces dernières permettent d’augmenter la valeur du bien locatif. Enfin le coût d’ éventuels travaux et les loyers mensuels.
En outre, la gestion locative peut aussi diminuer le rendement locatif. C’est une action qui consiste à la délégation par le propriétaire des différentes tâches de chronophages à une agence de gestion locative. Cependant, l’apport d’un professionnel qualifié va permettre d’optimiser les chances de rentabiliser le bien en location sur la durée en réduisant certains risques. Par exemple, les vacances locatives ou les dégradations. Remarquez donc que les frais de gestion ne relèvent pas uniquement d’une simple soustraction.