Peut-il être intéressant d’investir dans les locaux commerciaux sur la Côte d’Azur ?

Moins répandu, et donc moins concurrentiel, que le locatif d’habitation, l’investissement dans les locaux commerciaux reste dynamique.

Ici, les règles ne sont pas les mêmes. Pour choisir les meilleurs emplacements, et à fortiori sur le secteur très prisé de la Côte d’Azur, il est judicieux de se fier à certains critères avant de définir le bail qui mettra d’accord les deux parties.

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Les meilleurs emplacements pour choisir son local commercial à louer

De l’emplacement du local commercial découlera toute la destinée de votre investissement. La rentabilité de votre achat en dépend directement.

En effet, les villes côtières du Var et des Alpes Maritimes revêtent un fort attrait, en saison estivale, mais également toute l’année. Approfondir ses recherches dans ces cœurs de villes très touristiques présente toujours un grand intérêt pour les commerçants désireux de s’installer. S’éloigner du centre névralgique pourrait constituer un risque de voir un exode des boutiques localisées dans les rues moins bien situées vers les zones commerciales, qui sont quant à elles sans cesse en développement.

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De plus, les commerces situés à l’écart des artères les plus fréquentées ont naturellement tendance à réaliser moins de chiffre d’affaire. Leur pérennité pouvant être remise en question, le bailleur peut avoir des difficultés à recouvrer son bien et les dettes en cas de faillite de l’entreprise. De plus, il peut s’avérer fastidieux de relouer le local. Certains locaux peuvent rester vacants des mois, voire des années, avant de retrouver un locataire.

Nice, Cannes, comme Antibes, restent des valeurs sûres à condition de sélectionner le top 3 des rues les plus commerçantes. Le site Liberté Commerces référence les plus belles opportunités des Alpes Maritimes et du Var, de Menton à Saint Tropez, en passant par Saint-Laurent-du-Var ou Cagnes-sur-Mer.

Les autres points à prendre en compte

Outre les types de baux dont le local commercial fera l’objet (droit au bail, pas de porte ou acquisition des murs), il convient tout autant de considérer le potentiel d’aménagement du bien.

Il est évidemment plus facile de louer dans les rues passantes, et ce, même si le prix au m² est forcément plus élevé. En effet, la majorité des surfaces trouvent preneur en laps de temps assez court. Plus le local s’éloigne, plus les surfaces atypiques auront des difficultés à être relouées.

Quelle qu’en soit l’adresse, il est essentiel de se poser les bonnes questions avant de passer du simple projet à l’acquisition. Quelle est la surface de vente du local ? Dispose-t-il d’une réserve ? Quelle est la largeur de la vitrine ? Est-il agencé davantage en largeur qu’en longueur (effet couloir) ? Est-ce qu’il dispose d’angles morts, de renfoncements ? Car commerçant indépendant ou enseigne disposant d’un cahier des charges très précis, le potentiel locataire se posera les mêmes interrogations avant de signer, ou pas.

Enfin, si vous investissez dans un pas de porte, le bail ne pourra être repris que pas l’un des concurrents du précédent locataire. Par exemple, un restaurateur devra succéder au restaurateur précédent, un boucher à un autre boucher, un coiffeur à un coiffeur, etc. En faisant le choix du droit au bail ou l’acquisition des murs, le problème se pose moins. Car selon le contrat, ce sera au nouveau commerçant locataire des lieux d’aménager le local en fonction des besoins que nécessite son activité. Et il le fera plus volontiers si l’emplacement est convoité.

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